En une société où même les groupes de musique (1) nous offrent des données à propos du déséquilibre Nord-Sud, où les forums sociaux -soit mondiaux (Porto Alegre), soit régionaux (Firenze, Barcelona, …)- commencent à réussir la tâche d’informer la société civile à propos des injustices qui peuplent notre planète, où les chiffres des inégalités sont recueillies et, plus tard, publiées ou émises par les média (notamment lors des jours mondiaux de la pauvreté, du sida, de l’eau, de la nourriture, etc.), ces chiffres là, les chiffres qui se réfèrent aux déséquilibres, aux inégalités voire injustices mondiales, régionales ou locales, sont connues de tout le monde. Peut être en échappent quelques unes, mais l’essentiel a été transmis. N’importe qui connaît déjà que le 20% de la population mondiale possède le 80% de la richesse planétaire; soit, que le 80% des habitants de tout le monde ne possède qu’un 20% des ressources. Que la moitié de la population mondiale -soit trois milliards de personnes- ne vie qu’avec moins de deux euros par jour, qu’il y a 800 millions de personnes qui meurent de faim chaque année ou que les vingt-huit derniers pays du monde en fonction de son IDH sont africains (2), sont des chiffres également connues de tout le monde. Les chiffres sont connues. On n’en parlera point ici, donc. On ne parlera non plus de déclarations de droits de l’homme, de droit de développement, etc. Personne ne leurs a aucun respect. Quatre pages c’est aussi trop peu d’espace pour nous référer à des positions ou situations nationales ou régionales face au développement. Ce que l’on prétend, donc, dans les trois pages et quelque qui suivent c’est d’aborder le thème du développement avec une perspective plutôt théorique: on essaiera d’abord d’expliquer, brièvement, la situation actuelle du développement (politiques, commerce, etc.) pour plus tard essayer d’expliquer quelques alternatives au modèle de développement décrit précédemment.
Avant de se lancer pleinement dans l’analyse, il faudrait cependant tout d’abord définir qu’est-ce que l’on entend par développement. Même si les dictionnaires spécialisés définissent le terme comme une “transformation des structures démographiques, économiques et sociales, qui, généralement, accompagnent la croissance” (3), ou que l’index de développement humain (IDH) ne tient compte, pour son calcul, que de l’espérance de vie à la naissance, du taux d’alphabétisation des adultes, de l’index de scolarisation et du PIB par habitant, on essaiera, tout au long de ce travail, d’utiliser un concept de développement plus large, à l’intérieur duquel on puisse trouver aussi des aspects politiques, technologiques ou autres et non seulement économiques ou sociaux.
C’est, en fait, par la politique -et plus précisément par l’essence des systèmes politiques des pays développés: la démocratie- par où on commencera à aborder la réalité et les possibilités du développement dans notre société.
Malgré être une claire porteuse de développement, comme l’on verra quelques lignes plus bas, la démocratie n’a pourtant pas été soutenue fortement ni par les grandes puissances ni par les organisations internationales de portée mondiale comme les Nations Unies (NU) ou l’Organisation de Producteurs et Exportateurs de Pétrole (OPEP) . C’est bien vrai que le président des États Unis d’Amérique (EUA), George W. Bush -comme tous ce qui ont présidé précédemment son pays-, défend publiquement la démocratie en tant que concept et même l’a fait une pièce centrale de sa politique étrangère (4). C’est pourtant vrai aussi, que la Maison Blanche n’a jamais utilisé le critère démocratique pour décider avec qui jouer au commerce d’armes ou à qui apporter de l’aide économique. Non seulement cela, les EUA sont, de fait, responsables de l’instauration de régimes de douteuse démocratie, tels que la dictature de Pinochet au Chili. En temps d’après guerre-froide, donc, comme en temps de guerre froide, les connexions internationales de Washington semblent donc plus liées à ses intérêts économiques et géo-stratégiques qu’au compromis avec la démocratie ou le développement (5). Le cas des Nations Unies, malgré être radicalement différent, maintien des ressemblances: il y a eu une grande occasion perdue pour lutter pour la démocratie effective en n’exigeant pas pour être admis dans les NU avoir en fonctionnement un vrai régime démocratique. Résultat de tout cela: trop de dizaines, encore, de pays dans lesquels la démocratie est oubliée ou, tout simplement, inexistante.
Pourtant, comme on l’annonçait, la démocratie est un élément essentiel pour réussir le développement. Il ne faut que regarder la classification de pays selon son IDH pour voir que les premières places sont occupées en exclusivité par des pays démocratiques (6). Déjà l’année 1959, Seymour Lipset (7) démontrait grâce à des recherches empiriques la relation de cause à effet existante entre développement et démocratie, un rapport démontré largement aussi dans l’œuvre classique du politologue qui a sûrement fait plus de recherche au sujet, l’américain Robert Dahl (8). Au soutien de Dahl vient même la Banque Mondiale (BM) (9) laquelle, dans un de ses rapports les plus importants, reconnaissait que la clef qui expliquait l’échec dans la lutte que mène cette institution contre la pauvreté et les inégalités se trouvait dans le fait que l’on n’avait jamais demandé aux récepteurs de ces politiques de lutte pour le développement avoir en fonctionnement des institutions adéquates (démocratiques). Sans ces institutions c’est, en effet, très difficile de mener une politique pour le développement, puisque -comme le rappelle le politologue chilien Marcelo Lasagna (10)—, “le système politique est très important pour le développement des pays. Son fonctionnement détermine la capacité des gouvernements de mener des réformes économiques, sociales et politiques; d’où que son importance grandisse lors de périodes de crise. Ces réformes sont d’une telle grandeur qu’ils sont nécessaires des systèmes de représentation que donnent voix à la pluralité politique, économique et sociale de ses sociétés.”.
En nous alignant du côté de Lasagna mais en ne faisant appel à aucun autre auteur qui ne soit pas le sens commun, on aimerait ajouter que le développement est absolument impossible sans démocratie. Certes, on pourrait augmenter l’IDH d’un pays sans y instaurer un régime démocratique. Cependant, ce n’est pas si important ce que l’on donne au peuple mais que ce que l’on leur donne soit vraiment ce qu’ils souhaitent.
C’est démontré, donc, que la démocratie est essentielle pour atteindre une société développée. Nous n’insisterons donc plus. Cependant, nous croyons essentiel nous poser une question: quelle démocratie favorise le plus le développement? La démocratie n’a point un seul sens, ce n’est guère un concept monosémique, il y a eu, tout au long de l’histoire, différents régimes politiques qui ont revendiqué le nom de “démocratiques”: des athéniens aux systèmes de suffrage censitaire ou aux démocraties populaires de l’ancien bloc de l’Est (dans lesquelles la démocratie, de si supposée au système, ne se voyait nulle part) en passant par nos démocraties représentatives, lesquelles pas pour être celles qui existent au moment actuel sont les plus “démocratiques”. On ne répondra pas ici à la question posée quelques lignes plus haut puisque le débat est de grande actualité et les éléments à tenir en compte sont nombreux. On aimerait, tout simplement, montrer deux expériences qui parlent fortement en faveur d’une démocratie oubliée tout au long de l’histoire: la démocratie participative, la démocratie de proximité, la démocratie de vraie participation des citoyens. C’est, en fait, la démocratie préconisée par un des créateurs du concept, Jean-Jacques Rousseau, lequel défendait déjà la démocratie participative comme la vraie démocratie dans son fondamental Contrat Social où il expliquait aussi que ce système, cependant, ne pourrait être appliqué dans aucune ville, pays ou autres plus grande que sa Genève natale. C’est aussi cette démocratie participative que Dahl appelle “idéale” et à qui seulement son pragmatisme la fait refuser. Voyons, cependant, les deux expériences desquelles on parlait plus haut. La première, plus ancienne, on l’a choisie par sa représentativité et parce qu’elle parle d’un sujet souvent oublié: le développement dans les pays dits développés. Il s’agit de l’ouvrage Implementation (11) des politologues Pressman et Wildavsky, le sous-titre duquel résume sa thèse et notre argument ici: “Comment les grands espoirs de Washington sont détruits a Oakland, ou pourquoi c’est surprenant que les programmes fédéraux puissent arriver à fonctionner malgré que ce soit seulement un petit peu.”. L’ouvrage expliquait comment une politique de développement (aides aux secteurs sociaux plus marginaux de la ville américaine d’Oackland) devait franchir près de 80 départements avant d’arriver aux destinataires, ce qui faisait que ces aides n’arrivaeint finalement qu’à peu près un 10% des potentiels destinataires. Un cas contraire on le trouve à la ville brésilienne de Porto Alegre, ou depuis une disaine d’années, une coalition de gouvernement conduit par le Partido do Travailho (PT), a mis en place le système dit de budget participatif (12), où ce sont les villageois lesquels, parmi des assemblées populaires successives (de rue, de quartier, de district, …) rédigent le budget de la ville. Résultat: le million cinq-cent mille habitants de Porto Alegre ont vécu un des développements les plus spectaculaires vécus jamais par une ville en Amérique du Sud. Les deux expériences, démontrent, donc, qu’une démocratie de proximité peut faire pas seulement plus juste (comme le reconnaît Dahl) mais aussi plus effective la mise en place de politiques publiques et donc, aider en plus grande mesure à atteindre une société plus développée. Annotons cependant qu’il y a d’autres issues pour faire plus démocratique notre démocratie actuelle et pour réussir, donc, un développement plus juste. Ces mesures, comme par exemple la célébration plus fréquente de référendums, passe cependant par les capacités technologiques de chaque société (13).
Sans abandonner le terrain de la politique et même pas -comme l’on verra plus bas- le thème de la démocratie, il nous faut maintenant aborder une autre des composantes essentielles du développement: l’aide au développement (AD). D’emblée, nous croyons nécessaire refuser (par une simple question d’espace) d’aborder le thème à travers une perspective pratique ou explicative. Le thème est suffisamment long et complexe pour nous perdre en donnant des chiffres et chiffres sur l’aide au développement ou en explicant qui doit avoir la responsabilité de gérer cette aide au développement, si gouvernements, organisations internationales (FMI, BM, …) ou ONG’s, etc. Nous nous limiterons simplement ici à faire sortir quelques thèmes -pas forcément connectés entre eux- qui centrent aujourd’hui les débats où l’AD et la coopération pour le développement sont les thèmes centraux.
Dans le premier de ces débats, la question fondamentale à se poser, nous croyons, est la suivante: l’aide au développement aux pays en développement (PED) doit être un prêt ou un cadeau? Pour répondre bien à la question il faudrait répondre, précédemment à une autre: quel est le but de l’AD? Sans doute, si le but est réussir un développement vrai des PED, alors la réponse à la première interrogation est claire: cadeau. L’histoire récente -la seule qui peut nous aider à répondre des problèmes où interviennent des éléments comme l’AD nés au XX siècle- nous démontre que l’aide au développement sous la forme de prêts ne réussit pas son objectif. Pourquoi? Deux situations historiques nous aident à offrir les deux parties de la réponse. 1/ Les PED qui ont reçu de l’AD à intérêts n’ont guère réussi de se développer (14). Malgré que la dette originale soit payée il y a longtemps, le service de la dette (somme versée chaque année au titre des remboursements du capital emprunté et du paiement des intérêts par un pays endetté) fait qu’à chaque budget, les PED doivent destiner à payer ce service de la dette des sommes qui serviraient largement pour améliorer ces systèmes de santé, d’éducation, … 2/ La seule fois ou quelques pays (soit directement soit indirectement voie organisations multilatérales) ont offert gratuitement de l’aide à d’autres pays, ces derniers ont réussi une croissance du niveau de développement absolument spectaculaire et, de plus, en un temps record: on parle, sans doute, du plan Marshall qui a aidé fondamentalement à développer l’économie européenne de l’après seconde guerre mondiale.
Le second débat se réfère également à la qualité des aides reçues par les PED. La question fondamentale, dans ce cas là, serait: qui doit décider le destin des aides reçues par les PED? Certes, il y a le danger que les aides reçues par les PED soient destinées à des fins guère liées au développement (comptes bancaires des élites politiques du pays, achat d’armes, …). Mais, au cas où le destin des aides serait décidée par le pays qui paye, la bénévolance de ce destin ne serait pas non plus assurée. En effet, les pays qui offrent son aide financière cherchent plutôt un nouveau marché pour les entreprises de son pays qu’une aide effective au développement du pays récepteur. Ainsi, s’il faut construire une nouvelle route au pays, ce sera une entreprise du pays qui offre l’aide qui fera les travaux, réduisant ainsi énormément les bénéfices de l’aide. Parfois, l’aide peut devenir plus négative que positive pour le pays récepteur, notamment quand l’aide exige aux pays récepteurs adopter des systèmes d’OGM pour ses plantations (15).
Finalement, le troisième débat que l’on abordera à propos de l’AD se réfère à la convenance ou non de l’ingérence humanitaire dans les PED. Argument originalement sorti des mêmes PED il est, à nous jours, défendu également par des chercheurs du Nord tel que l’anthropologue et africaniste catalan Lluís Mallart, qui critique l’ingérence historique des sociétés dites du Nord dans celles du Sud, l’exemple plus clair, sans doute, étant la colonisation du Sud par le Nord. Mallart défense ainsi (16) que l’on laisse aux PED se développer par eux mêmes sans y intervenir et sans leur faire, alors, de mal. Mallart croit qu’ainsi les sociétés du Sud retrouveront la dignité perdue lord de la colonisation. Ce dernier débat est, de plus, de vive actualité, puisqu’il fut le thème central d’une des conférences du Forum Social Européen qui s’est déroulé le mois de novembre de 2002 à la ville italienne de Firenze. Là bas, des intellectuels de différents coins de l’Afrique débattaient, précisément, à propos de si l’Afrique devait se développer par elle seule ou si elle devait espérer l’aide d’autres pays ou organisations.
Lié au débat antérieur on en trove un dernier qui relie le thème de la solidarité avec celui du commerce que l’on prétend aborder dans quelques lignes. En fait ce n’est pas un nouveau débat, c’est le faire plus précis. La question donc qui se pose est: Solidarité ou justice? On ne croît pas que la solidarité soit une fin en elle même. La solidarité n’est pas un but, c’est un instrument. Nous croyons, de plus, que la solidarité n’est pas nécessaire -ni même admissible- pour réussir le développement, toujours que l’on parte d’un point de sortie 0. Le problème dans la plupart des PED actuels c’est qu’ils ne partent pas d’un point de sortie 0. Ils sortent de plus en arrière. La colonisation a modifié les économies, les systèmes politiques et sociaux et autres structures des PED: ces économies visaient plus améliorer les modes de vie des puissances coloniales que des colonies, son système politique et social été dominé par les occidentaux (ils doivent donc passer d’une dictature occidentale à une démocratie autochtone, un pas sans doute plus compliqué que passer d’une dictature autochtone à une démocratie autochtone), … On propose, alors, que la solidarité (AD et autres) serve pour mettre en place toutes les structures que la décolonisation a détruit, serve pour récupérer, bref, de manière accélérée tout le développement que la colonisation leurs a empêché de réussir. Une fois ces structures soient remises en place, une fois ils aient récupéré tout le développement perdu, la solidarité ne leurs ai plus ni nécessaire ni admissible. Ils ne sont pas moins intelleigents que nous, moins capables, une fois ils possèdent les instruments, le développement arrivera, ils sauront comment faire. Seulement une chose leur sera nécessaire d’autrui: justice. La justice que l’on leur a nié constamment. Une fois ils soient au même niveau instrumental que nous, seulement la justice pourra réussir qu’une égalité soit brièvement mise en place. Et dans un monde mondialisé à niveau économique où les douanes sont un concept obsolète, cette justice, nous croyons, doit être surtout présente dans le monde du commerce.
Les recettes, alors, dans le monde du commerce ne semblent donc pas très compliquées de définir: le commerce doit être juste aussi bien dans les opportunités que dans les résultats. Offrir un prix juste pour les produits semble donc essentiel. Celui-ci est l’objectif de nombreuses coopératives de commerce juste qui essaient de vendre, au Nord, des produits fabriqués au Sud, en assurant que pour les produire il s’est payé un salaire juste aux travailleurs qui l’ont produit, aux vendeurs de matières premières, … Supporter, dans le Nord, ce genre d’entreprises est donc essentiel pour réussir un commerce juste qui aide au développement des PED.
Un autre élément essentiel est le rôle joué par le secteur privé. Certes, les délocalisations des grandes multinationales vers les pays du Sud réussissent à créer de la main d’œuvre aux sociétés d’accueil. Cependant la main d’œuvre créée est extrêmement précaire et parallèlement à la création de main d’œuvre précaire au Sud il y a la destruction de main d’œuvre non-précaire au Nord. Il faut donc exiger un peu plus de responsabilité au secteur privé, une responsabilité avec le développement.
D’autres expériences du genre commerce juste sont exigibles dans le domaine financier. Face à l’échec des grands centres financiers multilatéraux comme la Banque Mondiale ou le Fond Monétaire International il faut tirer en avant quelques initiatives comme celles qui commencent à naître maintenant et qui visent la création de banques éthiques (où les dépôts des clients sont destinés au financement du développement) de micro-crédits (destinés aux plus exclus), … Des expériences très intéressantes de suivre dès maintenant et d’observer et analyser leur évolution.
Ajouter finalement que les progrès effectués dans le terrain du commerce peuvent apporter des bénéfices qui sortent du domaine strictement commercial. En effet, comme démontrent Dahl ou le cas de l’UE ou autres organisations internationales régionales, l’intégration commerciale entre différents pays crée des interdépendances qui seront spécialement profiteuses pour le maintien de la paix dans la région intégrée. Nous le disions il y a tout juste un instant, le cas de l’Union Européenne est un exemple hautement illustratif à ce sujet.
En guise de conclusion nous voulons simplement ajouter que sans aucun doute, c’est clair que tout au long de ces quatre pages on a exagéré la responsabilité qui a la communauté internationale dans le développement des différents pays. C’est évident que dans la plupart des cas, ce sont plutôt des causes locales celles qui empêchent le développement de certaines sociétés. Cette exagération est, cependant, voulue. On a voulu mettre l’accent dans la communauté internationale d’abord parce qu’on croit qu’ainsi on donne plus d’éléments pour le débat, et ensuite parce que nous croyons que ce sont plutôt ce genre de problèmes ceux qu’une organisation multilatérale et de coopération telle que la Francophonie peuvent essayer de résoudre avec plus de chances de réussir. Les recettes proposées sont donc claires: essayer de réussir, dans les pays candidats à se développer, un régime démocratique (en développant le plus possible une démocratie de proximité), qui profite d’aides au développement vraiment solidaires qui leur servent pour arriver à un stade de développement qu’ils pourront maintenir seulement si la justice règne dans les échanges commerciaux internationaux.
Notes
(1) Notamment des groupes dits “alternatifs”, comme par exemple (et pour parler du plus connu au nîveau de la société en général) Manu Chao dans son avant-dernier album, Clandestino.
(2) INTERMÓN, Relaciones Norte-Sur, conceptos clave. Ediciones Octaedro, Barcelona: 1998
(3) ÉCHAUDEMAISON, C.D., Dictionnaire d’Économie et de sciences sociales. Nathan, Paris: 1998
(4) BUSH, G.W., “Overview of America’s Internaytional Strategy” in <http://www.whitehouse.gov>, [recherche: 02/12/02]
(5) Tous ces arguments sont présents à HOBSBAWM, E., Historia del siglo XX. Ed Crítica, Barcelona: 1995.
(6) CORDELLIER, S. et DIDIOT, B., L’État du monde 2002. Ed La Découverte et Syros, Paris: 2001
(7) LIPSET, S., “Some social requisites of democracy: economic development and political legitimacy” in American Political Science Review nº53
(8) DAHL, R. La democracia. Taurus, Barcelona: 1995
(9) WORLD BANK, The State in a changing world, world development report. Oxford University Press, Oxford: 1997
(10) LASAGNA, M., “Gobernabilidad y cooperación internacional: UE, AECI y organismos multilaterales” in La cooperación al desarrollo en un mundo en cambio. CIDEAL, Madrid: 2001
(11) PRESSMAN, J.I. et WILDAVSKY, A., Implementation, University of California Press, Berkeley: 1973
(12) Système analysé à RAMONET, I: “Porto Alegre” in Le Monde diplomatique, Janvier 2001: <http://www.monde-diplomatique.fr/2001/04/RAMONET>, [recherche: 02/12/02]
(13) La possibilité passerait, selon quelques experts, par la massification de l’utilisation du réseau internet. Ce propos est recueilli, par exemple, à CEBRIAN, J.L., La red. Taurus, Madrid: 2000.
(14) BARBÉ, E: Relaciones internacionales. Tecnos, Madrid: 1995
(15) Ce débat, comme les suivants, sera abordé grâce à des informations connues grâce à l’assistance à de nombreuses conférences et aussi à l’assistance au FSE et au forum social de Barcelone. Citer donc le nom exact des experts qui ont prononcé la conférence et rappeler les titres de la conférence c’est une tâche impossible pour nous, pour laquelle on s’excuse.
(16) MALLART, Ll., Okupes a l’Àfrica. Columna, Barcelona: 2000
Redactat originalment el mes de desembre de l’any 2002 per presentar candidatura davant el Consell General per representar Andorra davant el parlament jove de l’OIF (Organisation Internationale de la Francophonie)